Il faut justifier l'usage de nos biens



Le droit de propriété recèle des pièges méconnus:

Vous placez vos économies dans l'achat de votre appartement, plutôt que de les laisser en banque subir l'érosion monétaire. Ce faisant, vous payez d'importants frais de mutation, dont une grande part au fisc. Ensuite vous assumez le paiement de l'impôt foncier, les frais de co propriété etc.

Mais si vous n'habitez pas vous même le local, et si vous ne vous précipitez pas dans la recherche d'un locataire, vous pouvez vous le faire réquisitionner, purement et simplement...

Votre droit de propriété n'est donc pas tout à fait réel, puisqu'il ne vous est accordé que sous condition d'utiliser vos biens, non pas comme bon vous semble, mais bien plutôt comme les Pouvoirs publics le veulent.

Si l'on suit cette logique, il faudra bientôt réquisitionner les voitures peu utilisées par leurs propriétaires, au motif que certains, ne pouvant posséder un véhicule, quel qu'en soit le motif, en auront besoin...

Il faudra aussi interdire les résidences secondaires, laissées vides la majorité du temps.

Le collectivisme forcené caracole bon train.





Quand médiocrité rime avec réalité


Mon excellent confrère Olivier Picard nous dresse la brillante exégèse d'un navet de premier ordre intitulé "La solitude du pouvoir", qui prétendait sans doute faire diversion, face aux frasques minables d'un combat de coqs Copé Fillon, et/ou autres billevesées du même tonneau, dont le déplorable personnel politique de notre triste époque nous abreuve.

L'article est sans complaisance, et je le trouve excellent. 

Mais ne nous méprenons pas: Picard se présente bien comme journaliste politique, aussi son papier ne saurait être confondu avec une simple critique d'œuvre audiovisuelle.

L'analyse présentée donne un éclairage à mon sens lucide, sur la profondeur incommensurable de la médiocrité de la Télévision (toutes chaînes confondues), d'une part, mais aussi et surtout sur l'ineffable et fulgurante personnalité des "personnages" mis en scène.

Comment produire autre chose qu'un navet, avec, pour "matière première" la personnalité et les faits et gestes de divers ectoplasmes, dont le professionnalisme, le charisme, la culture, bref, tous les composants se devant de figurer au rang des capacités de personnes dites de premier plan, sont loin d'être avérés, et je modère mon propos.

L'histoire d'imbéciles sera toujours une imbécile d'histoire, même si, par extraordinaire, elle bénéficiait des prestations d'excellents metteurs en scène, et d'acteurs chevronnés.

J'appelle de mes vœux un futur exploit du genre: La médiatisation télévisuelle de l'élimination machiavélique de DSK  de la scène politique française… Ce ne pourra être pire, et on peut au moins caresser l'espoir de savourer des scènes croustillantes, pour nous changer un moment de la grisaille.

Toutefois, sans contredire le point de vue de Picard, je pense que la médiocrité flagrante de l'œuvre télévisuelle en question n'est que le reflet fidèle du sujet traité et rien de plus. Un reportage objectif, en quelque sorte.

Tristes ragots de village


NO COMMENT

Soin complet !?

Menteurs